Juger le jugement
“D’accord”, “cool”, “parfait” : au quotidien, on limite souvent ses jugements à des jugements subjectifs et approbateurs, plus automatiques que réfléchis. Ils correspondent à des conventions de communication, ils servent de signaux de reconnaissance minimale, ils ponctuent une écoute peu engagée. Quant à la question d’interrompre ce flux confortable, en émettant une critique ou une considération plus objective, beaucoup s’y refusent. "Je ne veux pas juger".